Un beau texte à la Fret!
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Un beau texte à la Fret!
Sujet : Les crus de vin
Il y a un proverbe qui dit : « peu importe le vin, pourvu qu'on ait l'ivresse
», mais je trouve ça vraiment idiot .
c'est comme si on disait : « peu importe la femme, pourvu qu'on ait...le
vertige de l'amour.
D'ailleurs à ce propos, il m'est arrivé une histoire dont il faut que je
vous donne, si je puis dire, la primeur.
C'était il y a quelque temps, au bal de la Nuits Saint Georges que j'ai
rencontré la petite Juliénas ,une fille drôlement Gigondas, un sacré beau
Meursault, bien charpentée, et sous sa robe vermillon un grand cru classé,
avec des arômes de cassis et de fraises des bois.
On a dansé Anjou contre Anjou sur un Sylvaner à la mode et plus tard lorsque
je lui ai proposé de l'emmener dans mon Châteauneuf-du-Pape, elle est
devenue toute Croze-Hermitage.
Le temps d'aller chercher un Chablis au vestiaire, de mettre un petit
Corton dans ses cheveux, on est montés dans ma banyuls et on a roulé jusqu'au
matin.
Ah quelle belle journée ! On s'est baladé Entre-deux-mers, il faisait beau,
on a Vacqueyras sur la plage, les pieds dans l'eau Clairette, on s'est
Pouilly-Fuissé dans les dunes et puis comme le Mercurey montait sérieusement
et qu'on commençait à avoir les Côtes-Rôties on a décidé de rentrer.
Mais voilà, en partant nous nous sommes retrouvé coincés dans les
embouteillages, enfin les bouchons, quoi ! Je commençais à Minervois
sérieusement et là Julienas et moi, nous avons commencé à nous crêper le
Chinon .
D'un seul coup elle a claqué la Corbière de la Banyuls et elle est partie.
Je me suis retrouvé comme Macon. Quoi, me suis-je dit, elle s'est déjà
Sauvignon avant même que j'ai le temps de la Sauternes ! Mais je vous
Jurançon, je l'avais dans la Pouillac, en effet, j'étais tellement Tokay que
j'ai couru après elle dans Lalande et les Chardonnay pour la rattraper.
Quand on s'est retrouvés, et que je l'ai vue devant moi en Gros-plant, je
lui ai dit « ne fais pas ta Pomerol, et ne t'en va plus Gamay » en pleurant,
elle est tombée dans mes bras en Madiran » «
ne m'en veut pas, je voulais juste être sure que ton Saint-Amour était
vraiment Sancerre ». Depuis on ne sait plus cuités.
Il y a un proverbe qui dit : « peu importe le vin, pourvu qu'on ait l'ivresse
», mais je trouve ça vraiment idiot .
c'est comme si on disait : « peu importe la femme, pourvu qu'on ait...le
vertige de l'amour.
D'ailleurs à ce propos, il m'est arrivé une histoire dont il faut que je
vous donne, si je puis dire, la primeur.
C'était il y a quelque temps, au bal de la Nuits Saint Georges que j'ai
rencontré la petite Juliénas ,une fille drôlement Gigondas, un sacré beau
Meursault, bien charpentée, et sous sa robe vermillon un grand cru classé,
avec des arômes de cassis et de fraises des bois.
On a dansé Anjou contre Anjou sur un Sylvaner à la mode et plus tard lorsque
je lui ai proposé de l'emmener dans mon Châteauneuf-du-Pape, elle est
devenue toute Croze-Hermitage.
Le temps d'aller chercher un Chablis au vestiaire, de mettre un petit
Corton dans ses cheveux, on est montés dans ma banyuls et on a roulé jusqu'au
matin.
Ah quelle belle journée ! On s'est baladé Entre-deux-mers, il faisait beau,
on a Vacqueyras sur la plage, les pieds dans l'eau Clairette, on s'est
Pouilly-Fuissé dans les dunes et puis comme le Mercurey montait sérieusement
et qu'on commençait à avoir les Côtes-Rôties on a décidé de rentrer.
Mais voilà, en partant nous nous sommes retrouvé coincés dans les
embouteillages, enfin les bouchons, quoi ! Je commençais à Minervois
sérieusement et là Julienas et moi, nous avons commencé à nous crêper le
Chinon .
D'un seul coup elle a claqué la Corbière de la Banyuls et elle est partie.
Je me suis retrouvé comme Macon. Quoi, me suis-je dit, elle s'est déjà
Sauvignon avant même que j'ai le temps de la Sauternes ! Mais je vous
Jurançon, je l'avais dans la Pouillac, en effet, j'étais tellement Tokay que
j'ai couru après elle dans Lalande et les Chardonnay pour la rattraper.
Quand on s'est retrouvés, et que je l'ai vue devant moi en Gros-plant, je
lui ai dit « ne fais pas ta Pomerol, et ne t'en va plus Gamay » en pleurant,
elle est tombée dans mes bras en Madiran » «
ne m'en veut pas, je voulais juste être sure que ton Saint-Amour était
vraiment Sancerre ». Depuis on ne sait plus cuités.
JEREMY-
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